C’est en tout cas ce que conclut une étude conjointe de l’Université et du King’s College de Londres. Cette étude est basée sur la Health Survey for England (HSE), une recherche croisée étudiant 9000 foyers anglais sur la période 2001-2013.

Le but était d’établir un lien entre la santé et l’environnement économique. La crise de 2008 semblait être un outil d’étude tout à fait adapté pour cela.

 

Les résultats sont édifiants : dans cet environnement, les probabilités d’être considéré comme en surpoids ou obèse seraient respectivement augmentées de 4.1 et 2.4%. L’apparition de troubles mentaux augmenterait de 4%. On noterait enfin une majoration dans l’apparition des diabètes de 1.5%.

Plus étonnant, selon les chercheurs ces augmentations significatives ne s’expliqueraient pas par une hausse du taux de chômage mais plutôt par le sentiment d’incertitude et de négativité générale générés par la récession. Parallèlement et plus étonnant encore dans ce contexte, on constate une baisse de la consommation d’alcool et du tabagisme.

 

Vous pouvez trouver plus d’information sur cette étude en suivant ce lien (anglais).