Les imprimantes 3D se développent depuis quelques années. On leur trouve de nombreuses applications. Certaines d’entre-elles sont évidentes (modélisme), d’autres moins comme dans le secteur médical où elles peuvent servir à fabriquer rapidement des prothèses ou des plâtres.
Les scientifiques essayent désormais de trouver un usage à cette technologie dans le domaine de l’agroalimentaire.
La NASA a été précurseur dans ce domaine en souhaitant proposer à ses astronautes des pizzas imprimées en 3D.
L’opération a été couronnée de succès.
Cette réussite est encourageante et permet à d’autres recherches de voir le jour.
Imprimer des pâtes
Les chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) sont parvenus à imprimer des pâtes qui changent de forme au contact de l’eau (voir la vidéo) :
Des petits « traits » de gélatine de différente densité sont dessinés sur les pâtes plates. Au contact de l’eau, la gélatine va permettre de plier les pâtes dans la forme désirée. Le procédé est simple mais demande une précision qu’il est impossible d’atteindre sans l’aide d’une machine.
Pour quelles applications ?
Au-delà de la prouesse technique (voire esthétique), on peut se demander quel est l’intérêt d’imprimer des pâtes changeant de forme.
L’avantage va surtout se trouver dans le packaging : on estime qu’un paquet de macaroni, même parfaitement emballé, contient 67% d’air. Imprimer des pâtes plates pouvant prendre la forme de macaronis permettrait de réduire considérablement ce pourcentage d’air.
Cela signifie notamment que la taille des paquets de pâte serait grandement réduite permettant un transport plus facile et plus économique tout en diminuant la quantité d’emballage requise.
Evidemment pour l’instant cette méthode n’est qu’à l’état de test et il est raisonnable de penser que sa mise en place aurait un coût important. On peut cependant imaginer qu’avec l’amélioration des techniques nous verrons un jour ces pâtes plates arriver dans les rayons de nos supermarchés.